Le Chat se retourna dans son lit. Bon sang, il avait envie de dormir encore un peu… Mais la petite secousse qu’il ressenti au bras lui indiqua que, non, ce n’était plus le moment. Il eu un long soupir et se releva.
- Quoi encore ? les honnêtes gens n’ont même plus le droit de dormir ?
- Les honnêtes gens ne portent pas de capuche pour dormir s’ils n’ont pas quelque chose à se reprocher, répliqua la voix glaciale de Fleuve.
Allons bon… qu’est ce qu’il me veux, ce taré ? pensa l’apprenti.
- Et les honnêtes gens ne tentes pas de tripoter les filles sans leurs demander leur avis ! répliqua le Chat
- COMMENT CA ???
- J’t’ai vu, hier. T’as tenté de tripoter ma sœur. Si je te vois recommencer, je t’explose ! Pigé ?
- Et toi, à draguer la mienne sans en avoir l’air !
- QUOI ??? JAMAIS DE LA VIE !
Un apprenti sorti la tête de son lit.
- Eh, si vous alliez régler ça dehors, sans réveiller d’honnêtes gens qui, eux, ne vous ont rien fait ?
Le Chat eu un sourire carnassier.
- Excellente idée ! on va régler ça d’homme à vermisseau !
- Tu parles de toi ?
- Non, je croyais que le destinataire de ma réponse était tellement évident que même les crétins comme toi pouvais comprendre.
Fleuve l’attrapa par le col.
- Comment ça ?
- Le pauvre, c’est tellement vide là-dedans qu’il confond intérieur et extérieur ! On a dit que j’allais t’écraser dehors, pas dedans !
Il se dégagea de la poigne de Fleuve et se dirigea vers la sortie du dortoir, d’un pas nonchalant et en baillant ostensiblement. Mais l’apprenti ne l’entendais pas de cette oreille. Il claqua des doigts et plusieurs pics de glaces, surgis de nulle part (ou de l’humidité ambiante) se figèrent autour du frère de Jeda.
- Et maintenant, BATS TOI !
Le Chat eu un soupir ennuyé. Il saisis une stalactite entre deux doigts et la brisa d’une pression de l’index.
- Et c’est avec ça que tu veux combattre ? Lamentable. Mais je veux bien t’écraser, ça peut toujours être intéressant !
Fleuve ne se retint plus. Avec un rugissement, il sauta sur l’apprenti en tenta de le transpercer de ses stalactites. Mais le Chat avait invoqué un bouclier énergétique et posa un doigt sur ses lèvres minces.
- Mais chut voyons ! à ce rythme-là, tu vas réveiller Jeda et tu ne sais pas comment elle peut être de mauvais poil le matin !
Il montra du doigt un point situé à côté de Fleuve. Ce dernier se retourna, cherchant à apercevoir Jeda. Et le Chat en profita pour lui mettre une gifle retentissante qui projeta l’apprenti hors du dortoir, dont la porte s’ouvris sur…Jeda. Qui se pris l’apprenti en plein dans le ventre. Sous la puissance du choc, l’adolescente heurta le mur du couloir. Fleuve se releva mais à peine était-il debout qu’il reçut une gifle monumentale de Jeda !
- Non seulement tu tentes de me tripoter, mais en plus tu me rentres dedans à la vitesse d’un bulldozer ! Faut te calmer !
Fleuve était tout aussi énervé qu’elle.
- Alors là, ça va bien un moment ! C’est ton crétin de frère qui m’as propulséé…
Mais Fleuve n’en dit pas plus car il s’affala aux pieds de Jeda, évanoui. Celle-ci lui jeta un regard étonné.
- Hey ? Fleuve ?
Le Chat s’approcha de sa sœur.
- Pour une fois, cet idiot disais vrai. Mais ce qu’il a omis d’admettre, c’est que c’est lui qui a commencé en m’insultant.
Jeda eu un soupir.
- Bon, j’imagine que pour être équitable, je dois AUSSI te gifler ?
- Non, chat ira, merci !
Le Chat recula prudemment d’un pas… avant de se souvenir qu’il devait aller faire quelque chose d’urgent avec Thomas, merci au revoir. Une fois dehors, il eut un soupir de soulagement et se dirigea vers le terrain d’entrainement. Il aperçut sn mentor, appuyé aux cibles de tir à l’arc. Il eut un sourire et hâta le pas.
- Salut général ! ça roule ?
- Oui. Mais c’est pas ça le sujet !
- Et c’est quoi ?
- Tes capacités au combats.
- Mais… Je croyais qu’on les avait déjà testé l’autre jour !
Thomas eu un soupir.
- Oui, mais montre-moi vraiment tout ce que tu sais faire.
- Bah… J’sais me battre avec une épée, avec mes mains et mes pieds, avec un arc et un bâton et j’crois que c’est bon.
Le général eu un sourire.
- Depuis quand tu fais des poèmes ?
- Aucun poème, seulement des rimes, c’est c’que j’aime.
- Pas mal ! Mais maintenant, montres-moi ce que tu sais faire. Vas chercher un arc, et puis, tu me montre ça !
- Pas besoin.
Thomas le regarda d’un air légèrement déconcerté.
- Et comment tu comptes faire du tir à l’arc… Sans arc ?
Son apprenti eu un demi sourire qui semblait vouloir dire « je sais quelque chose qui va t’étonner, général » Il dégaina son épée, la tendit devant lui, poing refermé sur la lame. Thomas n’avait jamais regardé de plus près l’arme de son apprenti, et ce fut seulement là qu’il se rendit compte qu’elle était d’excellente facture. A la fois esthétique avec sa garde figurant deux ailes stylisées incrustées en leur milieu d’une pierre verte, du jade ou une opale, et pratique avec sa fine lame, solide et robuste et sa garde agréable à tenir en main. Thomas se rendit compte qu’il était incapable de définir en quel métal était forgée l’épée.
Mais soudain, la pierre se mit à briller, diffusant sa lueur à toute l’arme qui semblait se dissoudre. Thomas détourna les yeux tant la lueur était vive. Mais quand il reregarda de nouveau les mains du Chat, c’était un robuste arc de combat, long d’un bon mètre, peut être plus, que tenait le garçon. Le général était ahuri. Quelle arme était donc cette… chose ?
- Mais comment tu vas faire pour tirer sans flèche ?
Pour toute réponse, l’apprenti banda l’arc et une flèche apparue, encochée dans l’arc. Le Chat visa la cible disposée à 200 mètres de lui, et tira. La flèche se ficha en plein centre de la cible.
Mais ce n’était pas fini. L’éclairite se mit à tirer à une vitesse hallucinante vers les différentes cibles, sans même prendre apparemment le temps de viser. La totalité des flèches tirées se fichaient en plein centre des cibles. Thomas eut un sourire. Il n’en en attendait pas moins de son apprenti et, curieusement, n'était même pas étonné des prouesses que venait de réaliser le Chat. Il applaudit lentement :
- Franchement bravo! Aucun de nos archers n’est capable d'en faire autant ! Enfin, peut être que certains si, mais je suis sûr que tu es capable de bien plus.
Le général marqua une pause avant de désigner d'un léger signe de tête l'arc du Chat.
- Mais dis-moi, qu’est réellement ton arme ?
L'apprenti le regarda longuement, avant de finalement déclarer :
- Je préférerais ne pas trop en parler.
Thomas eu un petit rire désappointé.
- J'aurai dû m’en douter ça fait parti du « mystérieux secret du chat », pas vrai ?
- Même pas. c'est juste que c'est compliqué à expliquer et que je ne connais pas moi-même tout les tenant et aboutissant de mon arme. Je ne l’ai acquise que récemment, il y a 3 ans, Et personne n’a pu m'expliquer les secrets d’Anh-Baya. Mais je te jure que dès que j'en saurais plus, je t'en ferais pars.
- Tu n'es pas obligé, tu sais.
- Non, mais ça me fera plaisir. Et peut-être pourras tu m'aider.
Thomas senti que cette phrase était à double sens. Le Chat avait besoin et envie de découvrir les secrets de son arme et il avait besoin d’aide pour lui-même. Il eu un sourire mi-figue mi-raisin.
- Tu m'as dit que tu savais aussi te battre au bâton. Tu me montres ?
- No problem !
Le Chat repris son air concentré Et sous les yeux de Thomas, changer l'arc en un bâton aux pointes renforcées avec des piques de fer. il le brandit en l'air, et de 2 coups, fendit le photo d'entraînement, qui vibra, puis tomba à terre. Deux questions se posèrent à l’esprit du Général. Était-ce l’arme, ou celui qui la maniait, qui avait coupé ce poteau en deux ? Et quelles étaient réellement les limites du Chat ? si jamais il en avait…
- Alors ? si on voyais qui de nous deux est le meilleur à distance ?
Ta tête regorge d'imagination, Jade !!!!!!!!!!!!!!